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La pensée du mois

« Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres» Confucius

1,903 Confucius Stock Photos, Pictures & Royalty-Free Images - iStock
 
Confucius, sage considéré comme le premier « éducateur » de la Chine est un philosophe chinois né le 28 septembre 551 av. J.-C. Son patronyme est Kong, son prénom Qiu, et son prénom social Zhongni. Il est généralement appelé Kongzi par les Chinois, ce qui signifie « Maître Kong » et a été latinisé en Confucius par les Jésuites. Son enseignement a donné naissance au confucianisme qui est une voie d'épanouissement humain afin d'être « un homme de bien » et vivre en bonne harmonie avec ses semblables. L'importance attachée aux rites lui donne l'aspect d'une religion. Les principaux disciples de Confucius sont nommés les douze Philosophes et honorés dans les temples confucéens. Il est mort le 11 avril 479 av. J.-C. à Qufu dans l’actuelle province du Shandong en Chine.
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LES GRANDS MOMENTS DE LA VIE DE NOTRE CLUB

Lettre mensuelle du Gouverneur du district pour le mois de février

Urgences dans le District - Appel de soutien du DG

« Solidarité et soutien - Madagascar

 
Ce début 2022 nous a fait un rappel douloureux de notre situation fragile face aux intempéries. Après Ana en janvier dernier, c'est au tour de Batsirai avec ses importants dégats sur son passage à l'ile Rodrigues, l'ile Maurice, l'ile de la Réunion et bien plus encore à Madagascar, déjà lourdement affecté par le passage du cyclone Ana et les inondations qui ont suivi.
Beaucoup de Clubs Rotary ont réagi rapidement, et les besoins sont importants.
À cet effet, j'invite les clubs à formuler tout soutien et aide pour Madagascar en contactant le District Country Chair / Officier District Responsable Madagascar - OD Serge Andretseheno pour la coordination. »
 
 
     
 

Les actions de notre club en faveur de Madagascar

 
Notre club, en réunion statutaire, a décidé de répondre à l’appel de notre Gouverneur de district en faveur de nos amis de Madagascar, lourdement touchés par les deux premiers cyclones de la saison. Notre aide va être transmise au Gouverneur.
Notre club, souhaite aussi apporter une aide plus durable aux sinistrés de la ville de Mananjary, détruite à 80% suite au passage du cyclone Batsirai. Le projet doit être affiné. Il est porté par nos amis Michel et Zahida qui sont déjà entrés en contact avec notre relais, Danil. Il avait été notre correspondant pour mener à bien l’action Kere.
Cette action prendra un peu de temps pour la monter et la mener à son terme dans les meilleures conditions.

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LES ÉVÉNEMENTS DU MOIS

 

À LA RENCONTRE DE LA COMMUNAUTÉ CHINOISE DE NOTRE ÎLE A L’OCCASION DU NOUVEL AN CHINOIS LE 1er FEVRIER 2022

Notre club est à l’image de notre île, composé de personnes d’origines diverses. C’est ainsi que nous avons la chance d’avoir parmi nos membres des personnes dont les aïeux sont originaires de Chine. Le bulletin de ce mois fait une part importante à la présentation de la communauté chinoise de notre île. Cette communauté représente une part non négligeable dans l’économie de notre département. Nous avons souhaité mieux la connaître.
 
Nous souhaitons une Bonne Année à tous nos amis d’origine chinoise et viêtnamienne !

LE NOUVEL AN CHINOIS

 
Pourquoi la date du nouvel an chinois change-t-elle ?
Dans la culture chinoise, la date du nouvel an change, car celle-ci est basée sur les cycles lunaires. Еn général, le début d’une nouvelle année lunaire est célébré après la deuxième nouvelle Lune qui suit le solstice d’hiver. Autrement dit, la date peut varier entre le 21 janvier et le 21 février. En principe, les célébrations peuvent atteindre jusqu’à 15 jours. Pourtant, ce n’est que la première semaine qu’on considère comme officiellement fériée. Pour 2022, c’est la période entre le 31 janvier et le 6 février.
Quel est le signe chinois de l’année 2022 ?
Selon le calendrier chinois, l’animal de l’année 2022 c’est le Tigre d’Eau. En effet, en plus des signes animaux, l’année chinoise s’appuie également sur l’un des cinq éléments, notamment : la terre, le bois, le feu, l’eau et le métal. Chaque élément est associé à différentes qualités :
 
 
  • Pour la terre ce sont la patience et la stabilité ;
  • Le bois est associé avec l’imagination et la créativité ;
  • Pour l’eau ce sont l’éloquence et l’agilité ;
  • Au feu, on associe généralement la passion et les aventures ;
  • Tandis que le métal est lié à l’ambition et la persistance.
Quelles sont les traditions du Nouvel An chinois ?
 
En général, cette période est destinée à la réunion familiale. On profite du temps festif pour cuisiner ensemble, préparer des plats traditionnels, se parler et partager plein d’activités en famille. L’échange de bons vœux et de cadeaux fait aussi partie des traditions.
 
 
Fête des lanternes à Hoi An - une fantaisie romantique
 
La Fête des Lanternes marque la fin des festivités pour cette période
 
Cette fête a lieu le quinzième jour de la période festive. Des centaines lanternes volantes remplissent le ciel nocturne en symbolisant ainsi l’acte de lâcher prise du passé et concentrer son regard vers le futur. Pour cet événement féerique, on prépare également un plat spécial connu sous le nom «yuán xiāo». Il s’agit des boulettes de riz sucrées et gluant qu’on remplit normalement de pâte de haricot sucrée, de pâte de cacahuète ou de sésame.

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LES CHINOIS DE LA RÉUNION

C'est au moment où l'introduction des travailleurs indiens est à son plus bas niveau que l'on pense à faire appel aux Chinois. Il faut dire qu'à cette période un certain nombre de provinces chinoises, comme celle de Fujian et de Guangdong, confrontées à des problèmes socio-économiques vont devenir grandes pourvoyeuses de l'émigration vers l'Asie du sud-est, le Pacifique, puis l'océan Indien.
 
Comment s’est fait l’arrivée des premiers Chinois sur l’île?
 
L’engagisme Chinois à La Réunion
 
L’histoire de l’engagisme chinois comporte deux phases : la première démarre au milieu du XIXe siècle, la deuxième au début du XXe siècle.
 
Première phase de l’engagisme chinois : 1844–1860
 
Le Suffren jette l’ancre à Bourbon le 13 avril 1844 avec à bord 54 Chinois qui ont été recrutés à Pulo-Pinang en Malaisie. Ils sont attendus comme les sauveurs de l’agriculture locale. En effet, l’île connaît le développement économique depuis sa mise en sucre dès 1815 qui nécessite beaucoup de bras, et à la veille de l’abolition de l’esclavage (1848), les propriétaires et les planteurs de Bourbon se sont lancés dans la quête de la main-d’œuvre.
 
Ce premier convoi sera suivi d’autres. Les navires amenant les engagés chinois se succèdent au cours de cette année 1844.
 
Le 5 juillet, La Sarcelle arrive de Singapour avec 69 engagés chinois à bord. 59 d’entre eux sont dirigés vers l’Atelier Colonial où ils sont « affectés aux travaux d’endigage de la rivière des Marsouins, le reste aux travaux de protection de la rivière Saint-Denis ». Les 10 autres vont faire de la sériciculture chez M. Perrichon, à Salazie.
 
L'engagisme Chinois à La Réunion | Société de plantation, histoire et  mémoires de l'esclavage à La Réunion
 
Le 2 juillet 1846 un arrêté suspend l’immigration chinoise
 
Le 2 juillet 1846, le gouverneur Graeb signe un arrêté « suspendant, sauf en ce qui concerne les opérations en cours, toute nouvelle introduction d’engagés chinois ». La colonie compte alors 458 engagés de ce type. On n’a pas atteint le chiffre prévu de mille en raison des problèmes rencontrés.
 
 
Certains Chinois seront donc renvoyés chez eux. Ceux qui restent vont se lancer dans le colportage et le commerce de produits alimentaires, ouvrent parfois de petites «cantines » à proximité des usines. On date ainsi l'ouverture de la première boutique chinoise à 1858, sur le secteur de La Possession.
 
Deuxième tentative de l’engagisme chinois : 1901 -1908
 
Le 19 octobre 1901, un vapeur allemand L’Érica entre au port de la Pointe des Galets. A bord se trouve le dernier convoi d’engagés chinois, 808 hommes qui ont été recrutés dans la province du Fujian en Chine du Sud. Ce sera le dernier épisode d’une histoire commencée 57 ans plus tôt avec le premier convoi de travailleurs du même type.
 
L'engagisme Chinois à La Réunion | Société de plantation, histoire et  mémoires de l'esclavage à La Réunion
Pourquoi cette immigration ?
 
Travailleurs destinés aux travaux publics et au labourage
 
Le 13 juin 1844, les 54 premiers chinois débarquèrent et sont couverts d'éloges. Plus robustes que les indiens, plus amis du travail et plus disciplinés que les nègres d'Afrique, l'esrit d'ordre et de régularité, le génie pratique qui convient aux affaires, dominent chez eux. Plus tard, on en fit venir 110 autres répartis pour les travaux publics et le labourage. Leurs conditions de transport ressemblaient beaucoup à celles des indiens, la surcharge en moins. Pour boisson, de l'eau acidulée de citron, d'alcool ou de vinaigre de palmes. Ils habitaient dans des camps et leur contrat prévoyait comme repas quotidien du riz, du poisson salé ou des légumes, du rhum ou du sirop et du bois pour cuisiner. En 1848, 728 chinois, il n'en reste que 415, les autres sont partis ou rapatriés. La majorité de ces chinois sont devenus, à la fin de leur contrat, des commerçants ou exercent une activité commerciale, ensuite, de nombreux arrivages eurent lieu, et leur nombre s'agrandit rapidement.
 
En 1862 , les Chinois arrivent avec un nouveau statut
 
En 1862, les chinois peuvent venir dans l'île comme « passager libre d'engagement » et la plupart s'istalle dans les commerces des premiers, avant de s'installer à leur tour, grâce à un système d'entraide et de solidarité exemplaire. Les autres sont charretiers, tailleurs, pâtissiers, marchands de grains, marchands ambulants, domestiques ou jardiniers.
 
Au XXème siècle retour au pays en vue d’une meilleure intégration dans leur pays d’accueil
 
Au début du XXème siècle, beaucoup retournent au pays pour trouver une femme ou reprendre leur famille et reviennent s'installer. On les retrouve comme tenanciers des fameuses « boutiques chinoises », véritables cavernes d'Ali Baba d'épicerie, de quincaillerie, de mercerie, de pharmacie...
 
Installation en qualité de commerçants
 
Ils détiennent la plupart des petits commerces et deviennent les fournisseurs exclusifs des réunionnais. Ils faciliteront la fidélité de la clientèle en mettant en place un système de paiement différé, enregistré dans un « carnet de crédit ». Les chinois ont joué un rôle important dans l'alimentation réunionnaise. Ils furent les premiers et les plus nombreux à ouvrir des restaurants et les relations établies permirent aux autres d'êtres familiers des produits et plats proposés.
 
Intégration de la communauté chinoise
 
Parallèlement à l'échec de l'engagement agricole, on voit pourtant se mettre en place à une petite échelle des communautés stables originaires de la Province de Guangdong, d'une part des Cantonnais et des Hakkas. On trouve parmi eux quelques artisans mais la plupart se lancent dans le petit commerce.
A cette époque, par manque de femmes de leur origine, les Chinois contractent souvent des unions avec des Créoles. Cela durera jusqu'à l'entre-deux guerre, période à laquelle l'arrivée de nombreuses Chinoises va freiner ce mouvement de métissage et d'intégration. La communauté devait dépasser les 4 000 personnes dans les années 1940 en ajoutant les métis et les gens naturalisés.
 
Répartition géographique de la communauté
 
Quant à leur répartition géographique, on trouve dès la fin du XIXe siècle une concentration de Chinois sur Saint-Denis. Le premier autel d'un temple est édifié en 1878 rue du Grand Chemin face au marché, avant d'être déménagé en 1897 rue Saint-Anne qui devient le quartier chinois par excellence. Saint-Paul fut pendant longtemps le deuxième lieu d'implantation des Chinois avant de céder la place à Saint-Pierre vers le début du XXe siècle, qui voit arriver en particulier des Hakkas du district de Meixian.
 
Les Chinois s'insèrent dans le réseau commercial par les fameuses «boutique chinois » qui se répandent jusque dans les Hauts.
 
En moins d'un siècle, avec le développement économique qui accompagne la 1ère guerre mondiale, le nombre de commerçants chinois augmente et progressivement ils accèdent au réseau d'importation et deviennent grossistes.
Cet accroissement entraîne une augmentation dans le recrutement de la main-d'œuvre, en particulier celle des commis, venus souvent de la même région, du même clan que leur employeur, ce qui confortera le clivage Hakkas-Cantonnais, les premiers se concentrant dans le sud, les autres dans le nord de l'île.
 
Les Chinois percent aussi dans l’industrie
 
Pourtant à côté de leur rôle primordial dans le commerce, les Chinois percent aussi dans l'industrie. Ainsi ils prennent dès le début du XXe siècle le contrôle des manufactures de tabac produisant cigarettes et allumettes, tandis que d'autres se lancent dans l'agroalimentaire. Il ne faut pas négliger non plus l'impact de l'organisation familiale dans laquelle les femmes prennent toute leur place ainsi que celui des associations dont l'aide facilite l'intégration des nouveaux arrivants.
 
Progression sociale de la communauté
 
Après une ascension fulgurante, ils se retrouvent aujourd'hui à la tête de grands réseaux de distribution et les plus jeunes occupent les professions libérales les plus rémunératrices, médecins, pharmaciens ou autres hautes fonctions administratives.
 
Les associations Chinoises à La Réunion : La fédération a été créée en 1999
 
La Fédération des Associations Chinoises de La Réunion, créée en 1999 à l’initiative de plusieurs associations des Réunionnais d’origine chinoise, travaille aujourd’hui avec près de 25 associations, culturelles, cultuelles, sportives et économiques, dans un esprit de rassemblement, de valorisation et de représentation.
 
Peut être une image de texte qui dit ’F RÉUNION’
 
Les objectifs de la fédération
 
La Fédération a pour objectif de favoriser l’harmonie et l’essor de la communauté associative chinoise pour contribuer pleinement à l’évolution de la société pluriculturelle réunionnaise :
- créer une passerelle entre l’héritage de nos anciens et notre apport aux générations futures, dans le contexte de l’essor international que l’on connaît de la Chine ;
 
- valoriser une synergie globale dans la transmission de nos valeurs et de notre culture, assurer le lien entre Traditions et Modernité ;
- trouver une place représentative dans les différentes strates de la société pluri-culturelle réunionnaise, à l’évolution de laquelle nous devons pleinement participer ;
- être fier du travail réalisé par nos Anciens et leur signifier, par la réussite de notre solidarité associative et culturelle, notre respect pour ce qu’ils ont fait et nous ont apporté, notamment la transmission des valeurs qui ont fait de nous des Chinois d’Outre-Mer.
 
Trois dossiers sont aujourd’hui prioritaires pour la FAC :
 
- le développement et l’accompagnement de l’apprentissage de la langue chinoise ;
- le recueil de la mémoire des Anciens et de la communauté en général ;
- le renforcement de nos relations inter-culturelles à La Réunion même, avec les diasporas de l’Océan Indien et du monde entier, et avec la Chine, puis avec toutes les composantes culturelles de notre peuplement.
 
Notre Ami Daniel est le président de la Fédération des associations Chinoises de La Réunion.
 
Fête de Guan Di : "L'ensemble des cérémonies se feront à huis clos" -  LINFO.re
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COOPÉRATION RÉGIONALE

UN CONSULAT GÉNÉRAL DE CHINE A LA RÉUNION

Officiellement inauguré en février 2010
Le consulat général de Chine à La Réunion a été officiellement inauguré en février 2010 par l’Ambassadeur de Chine en France, Quan Kong. Située à l’adresse 50 rue Général de Gaulle à Saint-Denis, cette représentation diplomatique chinoise unique dans les Dom-Tom, a été dirigée, lors de son ouverture, par le Consul général Zhang Guobin. Des visas peuvent désormais être délivrés aux Réunionnais qui souhaitent se rendre en Chine.
 
L'inauguration du Consulat général de Chine à Saint-Denis de la Réunion
 
Zhang Guobin, premier Consul Général de la République Populaire de Chine dans l’outre-Mer français
En quoi les relations entre la Chine et La Réunion seront-elles renforcées par l’installation du Consulat général ? Le Premier consul général répond à cette question.
« Je rappelle que les relations entre la Chine et La Réunion datent de l’arrivée des premiers immigrants chinois. Des relations très fortes ont été maintenues durant toutes ces années par leurs descendants au travers de nombreuses associations très actives ; surtout avec des villes comme Meixian et Shunde, dans la Province de Guangdong, berceaux de l’immigration chinoise dans les Mascareignes ». « La demande d’installation d’une représentation diplomatique ici, sur ce territoire français, date de très longtemps. L’ouverture de ce Consulat Général – je précise que Tahiti n’accueille qu’un Consulat – témoigne de tout l’intérêt accordé par la Chine à La Réunion, Département Français et Région européenne ». « Mes services ont pour vocation d’oeuvrer effectivement au renforcement des relations sino-réunionnaises. Le Consulat Général se veut d’abord être une solide passerelle, un pont entre La Réunion et la Chine. Etre ensuite, un « Centre-ressources » et un soutien pour accompagner les initiatives, tant dans les domaines économiques, culturels que sportifs. Enfin, le Consulat Général a aussi pour ambition de jouer un rôle de catalyseur pour faire émerger des projets pour le plus grand bénéfice de La Réunion et de la Chine ».
 
La Réunion reconnue destination touristique agréé par la Chine
Après l’ouverture d’un consulat général de Chine et d’un institut Confucius, La Réunion a reçu en 2011 le label DTA autorisant les tours-opérateurs chinois à y proposer des voyages de groupes. Alors que la métropole (comme tout l’espace Schengen) a été reconnue DTA en février 2004, la Réunion est le premier territoire outre-mer autorisé par la Chine. Ce statut permet aux touristes chinois de se voir délivrer un visa de groupe dit « ADS » (Agreed Destination Status). Les demandeurs de visas, s’ils voyagent en groupe, sont alors dispensés de se présenter personnellement pour soumettre leur demande de visa. Ils doivent s’adresser à une agence agréée par l’administration Nationale Chinoise du Tourisme et les formalités de visa s’en trouvent simplifiées.
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Institut Confucius de la Réunion : formations, bourses et séjours  linguistiques - Réunionnais du Monde

L’INSTITUT CONFUCIUS DE LA RÉUNION OUVERT EN SEPTEMBRE 2010

Inauguré sur le site de l’Université de La Réunion le 8 février 2010
Le premier institut Confucius en France d’outre-mer, 14 ème en France, est destiné à diffuser la culture et la langue chinoises. Il a été inauguré sur le site de l’Université de la Réunion le 8 février 2010 en présence de l’Ambassadeur de Chine en France M.Kong Quan. L’Institut Confucius de La Réunion est le fruit d’un partenariat bilatéral Réunion-Chine, sous l’égide du Hanban, le bureau international des Instituts Confucius en Chine mis en œuvre par l’Université de La Réunion avec un partenaire universitaire en Chine.
 
Etablissement éducatif et culturel public à but non lucratif
L’ICR vise à diffuser la langue, la culture et la civilisation chinoises. A travers ses deux antennes universitaires de Saint-Denis et Saint-Pierre, il prépare aux diplômes de langue HSK (Hanyu Suping Kasohi : test international de niveau de chinois mandarin) et représente un pôle d’échanges éducatifs, culturels, sociaux et économiques avec la Chine. Près de 400 élèves suivent les cours de l’Institut à la Réunion.
 
Sous l’égide du HanBan (le Bureau de la Commission pour la diffusion internationale du chinois à Pékin)
14ème en France et premier dans les DOM-TOM, l’Institut Confucius de La Réunion a été établi en 2010. Il opère sous l’égide du HanBan (le Bureau de la Commission pour la diffusion internationale du chinois à Pékin), et dans le cadre d’une coopération entre l’Université de La Réunion et l’Université Normale de Chine du Sud (implantée sur Canton). L’institut est basé sur le campus universitaire de Moufia et fait partie d’un réseau similaire à l’Alliance Française. Il existe aujourd’hui 475 Instituts Confucius répartis dans 126 pays du monde, dont 17 en France. Dans le conseil d’administration de l’ICR sont représentés : La Région, Le Département, la Ville de Saint Denis, le Rectorat, La Chambre de Commerce et d’Industrie, la Fédération des Associations Chinoises.
 
Délivrance des Diplômes Universitaires de 3 niveaux
L’ICR propose aujourd’hui dans le cadre de l’Université de La Réunion des cours de mandarin. Il délivre des Diplômes Universitaires de 3 niveaux (initiation, intermédiaire, avancé). Des jeunes étudiants de La Réunion bénéficient d’une bourse des Confucius Institute Headquarters (Hanban) pour partir perfectionner leur chinois à l’Université Normale de Chine du Sud. L’ICR propose des Diplômes Universitaires de langue et de culture chinoises allant du niveau débutant au perfectionnement en cours du soir. Plusieurs ateliers tels que l’apprentissage des nœuds chinois ou de la calligraphie, ou encore du chinois des affaires sont dispensés.
 
L'Institut Confucius de La Réunion - Institut Confucius de La Réunion
 

CONFÉRENCES VIRTUELLES

Au mois d’octobre de l’année dernière, j’ai assisté à deux conférences dont le thème portait sur la Chine et le thé. Je souhaite partager avec vous ces moments.
 

Voyage en Chine sur les traces de Robert Fortune : le triangle d’or du thé

 
Madame Katrin Rougeventre a présenté au mois d’octobre plusieurs conférences autour du thé, à l’invitation de la Fédération des associations chinoises, présidée par notre Ami Daniel, l’institut Confucius, l’université de La Réunion et la Région Réunion dans le cadre des journées du patrimoine. Madame Rougeventre est une passionnée de la Chine, du thé, de l’art et du design et mène ainsi «trois vies en une ». Katrin a un parcours peu ordinaire qui l’avait d’abord amenée sur les bancs de l’INALCO (L’Institut national des langues et civilisations orientales, dit Langues O) pour étudier le chinois. Au terme de ses études et obligée de choisir une matière pour son mémoire elle s’était laissée guider par son professeur de géographie dont l’enseignement l’avait émerveillée pour prendre comme sujet «les thés en Chine ». Ayant obtenu une bourse d’études à la faculté de Nankin elle est restée en Orient de 1982 à 1984.
 
Qui est Robert Fortune ?
ROBERT FORTUNE (1812-1880) botaniste écossais, chasseur de plantes et  voyageur Photo Stock - Alamy
Robert Fortune est un botaniste écossais à la recherche du secret du thé. Il travaille pour la Compagnie orientale des Indes. C’est un espion industriel.à la recherche des secrets du thé pour les ramener en Occident. A l’origine, Il ignore tout du thé. Robert Fortune s’est déguisé en Chinois et a passé sept années dans le berceau du thé. Il a voyagé dans quatre provinces (Anhui, Fujian, Zheijiang et Jiangxi), Triangle d’Or Vert , provinces considérés comme le Sud de l’Empire du Milieu.
 
En 1848, la compagnie des Indes orientales confie la mission à Robert Fortune (1812-1880), botaniste écossais, d’aller prélever des plants et des graines de théier et de percer les secrets de fabrication du thé dans diverses régions chinoises. M. Fortune s’était fait remarqué en 1843 par le récit de son premier séjour en Chine, Trois années d’excursions dans les provinces du nord de la Chine, où il décrit ses observations sur les étapes de fabrication du thé ( d’après lui, il a été le premier occidental à expliquer que le thé vert et le thé noir proviennent de la même plante ).
 
Robert Fortune lors de ses deux voyages compte passer inaperçu en s’habillant à la chinoise, portant une longue natte de cheveux, en parlant mandarin et en laissant le soin à ses guides d’expliquer aux personnes un peu trop curieuses qu’il est un seigneur d’un pays bien éloigné au delà de la grande muraille.
 
Il souhaite apprendre, comprendre, s’imprégner de la culture, de la civilisation du thé afin de les exporter dans les colonies que possédaient alors les grands empires coloniaux.
 
C’est par lui que la culture du thé a été répandue. Il est à l’origine de l’expansion de cette culture dans de nombreux pays.
Robert Fortune a volé les plans de théiers à la Chine. Les grands pays occidentaux ont fait la même chose afin d’introduire la culture du thé dans leurs colonies.
 
Pourquoi espionner ?
 
Depuis plusieurs décennies, l’Angleterre importait des quantités toujours plus importantes de thé de Chine. Hélas, ces importations n’étaient compensées par aucune exportation : l’Empire du Milieu estimait qu’il se suffisait à lui-même. Dans le cadre des échanges commerciaux, la balance commerciale était déficitaire. Une telle situation n’était pas viable à long terme pour la Compagnie britannique des Indes orientales, dont les affaires commençaient à péricliter.
 
L’objectif de Robert Fortune était de ramener les secrets du thé pour pouvoir les introduire dans les colonies britanniques en Inde afin de renflouer les caisses de l’Angleterre qui étaient vides. Le thé était très cher et les voyages aussi. Les Compagnies orientales des Indes étaient déficitaires.
 
Monopole du thé à la Chine
 
Le thé est une boisson millénaire d’origine probable du  Yunnan en Chine. Pendant 5000 ans la Chine a détenu le monopole du thé, la civilisation du thé.
Le thé a été découvert en Chine en l’an 2737 avant Jesus Christ. Depuis 5000 ans, les Chinois se sont spécialisés dans la culture du thé. La Chine, au niveau superficie, représente dix-sept fois la France avec une grande variété de typologie géographique et de climats. La Chine réunit tous les extrêmes au niveau climatique et relief. Le thé est présent sur tous les territoires.
Difficultés d’établir des relations commerciales avec la Chine
 
Les échanges commerciaux étaient en principe établis dans la province de Canton. Cependant le commerce en Chine était interdit. Le commerce nécessitait la collaboration avec des guides interprètes. Les occidentaux ne travaillaient pas directement avec les producteurs. Les autres provinces de Chine étaient interdites.
 
La guerre de l’opium est la guerre du thé
La première guerre de l'opium (1839-1842) oppose le Royaume-Uni à l'Empire Qing de Chine. Alors que les Britanniques détiennent le monopole du commerce de la drogue, les Chinois interdisent l'usage de celle-ci, ce qui déclenche cette guerre de l'opium. C’est un conflit militaire motivé pour des raisons commerciales. La balance commerciale entre la Grande Bretagne et la Chine était largement déficitaire. Pour contrer ce déséquilibre, la Compagnie britannique des Indes orientales commence à cultiver de l'opium au Bengale et autorise certains marchands britanniques à vendre de l'opium à des contrebandiers chinois pour alimenter un trafic illégal en Chine. L'afflux de stupéfiants inverse l'excédent commercial chinois, draine l'argent hors des frontières et augmente le nombre d'opiomanes à l'intérieur du pays, des conséquences qui inquiètent sérieusement les autorités chinoises. Les hostilités éclatent en raison de la volontés des autorités chinoises de mettre un terme au trafic d’opium orchestré par les Britanniques en saisissant les stocks entreposés à Canton et en instituant la peine de mort pour les futurs contrevenants. L’Empereur ne voulait pas de l’opium en échange du thé car les chinois perdaient la santé en faisant usage de l’opium. Les Anglais ont déclaré la guerre aux Chinois qui ont jeté l’opium à la mer.
 
L’argent remplace le troc
 
Les échanges s’établissaient jusqu’à présent au moyen du troc. L’Empereur recevait des cadeaux et en donnait de même valeur en échange. Il n’y avait pas d’échange de monnaies. Les occidentaux ne comprenaient pas ce système. Ils l’ont bouleversé. Grâce aux Espagnols qui ont découvert l’argent qui a servi à créer la monnaie, le troc a cessé et les échanges se sont faits contre monnaie sonnante et trébuchante. Au 18 ème siècle, la demande de produits de luxe chinois (en particulier la soie, la porcelaine et le thé) provoque un déséquilibre commercial entre la Chine et la Grande-Bretagne. L'argent européen afflue donc en Chine qui limite le commerce extérieur entrant à la ville portuaire méridionale de Canton.
 
Le traité de Nankin
 
Conclu le 29 août 1842 entre la Grande-Bretagne et la Chine, le traité de Nankin met un terme à la première « guerre de l'opium » qui avait débuté lorsque les Britanniques étaient intervenus militairement dans l'Empire du Milieu pour protéger leurs activités commerciales (1839-1840). La Grande-Bretagne impose à la Chine de lui céder Hong-Kong, d'ouvrir au commerce international cinq ports (dont Canton et Shanghai) et de limiter ses tarifs douaniers à 5 p. 100. En cela, les accords de Nankin inaugurent l'ère des « traités inégaux », grâce auxquels les puissances occidentales se partagent le marché chinois jusque-là replié sur lui-même, et affaiblissent la souveraineté de la dynastie des Qing en obtenant pour leurs ressortissants d'importants privilèges juridictionnels. En octobre 1860, le traité de Pekin parachève le système en contraignant la Chine à ouvrir au commerce étranger onze ports supplémentaires et à entretenir des relations diplomatiques avec l'Occident. La Chine a cédé face aux occidentaux mais n’ont pas ouvert des ports qui auraient pu mettre en péril l’Empire du Milieu. La négociation directe avec les producteurs est possible. La production du thé explose et augmente de 700%.
 
La seconde guerre de l’opium
 
La seconde guerre de l'opium dura de 1856 à 1860 et opposa la France et le Royaume-Uni à la Chine. Cette guerre peut être vue comme le prolongement de la première guerre de l'opium, d'où le nom qui lui a attribué.
La contrebande de l’opium est organisée par les Anglais, les Français, les Hollandais. Les Britanniques ont continué à introduire l’opium malgré le traité de Nankin. Le traité de Nankin, faisant suite à la première guerre de l'opium, laissait uniquement cinq ports à disposition des Occidentaux pour le commerce. Malgré cet accord, les puissances européennes, dont la balance commerciale était largement déficitaire, désiraient étendre leur commerce vers le Nord et vers l'intérieur de la Chine. Le commerce de l'opium restant toujours  illégal en Chine, de nombreux incidents opposent  régulièrement les autorités locales chinoises dans la ville de Canton et les  étrangers accusés de ce commerce. C'est ainsi que la France et les États-Unis d'Amérique demandent, en 1854, des révisions dans le traité de Hangpu et le traité Wangxia. Le Royaume-Uni fait la même demande citant les articles sur le « traitement égalitaire » dans les statuts des nations les plus favorisées. La cour impériale de la dynastie Qing rejette alors les demandes de révision du Royaume-Uni, de la France, et des États-Unis d'Amérique. Dès lors, les puissances occidentales cherchent d'autres moyens pour arriver à rééquilibrer une balance commerciale catastrophiquement déficitaire.
 
Le thé support culturel
 
« Le thé tempère l’âme et harmonise l’esprit, dissipe la lassitude et soulage la fatigue ; éveille la pensée et empêche la somnolence, éclaircit et rafraichie le corps, et nettoie les perceptions sensorielles ». Confucius
La Chine est le premier pays du monde à avoir planté, préparé et bu du thé. Une culture liée au thé a fait son apparition au cours d'une longue histoire.

Le thé est indispensable dans la vie des Chinois. Il est non seulement considéré comme une boisson, mais il est devenu également un support culturel qui manifeste la philosophie, le point de vue esthétique et le mode de vie des Chinois et qui permet de connaître profondément leur univers intellectuel. Le berceau du thé est la région des poètes, des peintres qui font la spécificité de l’art chinois. Les villages de cette région ont été classés au patrimoine de l’Unesco. Ils constituent la vitrine de l’économie chinoise. Grâce à la richesse produite, le patrimoine peut être conservé. Ce qui caractérise ces villages sont de grandes portes qui ont pour but de protéger les habitants qui vivent là. Actuellement beaucoup de plantations développent l’agro tourisme.
 
 
Les couleurs du thé
 
La Chine berceau du thé
 
En Chine, il existe 5000 variétés de thés. Il existe plusieurs procédés pour les classifier. La plus connue est la classification par couleur.
Les occidentaux, lors de leurs expéditions vers la Chine, recherchaient des plantes médicinales.
 
Les six couleurs du thé
 
Les couleurs du thé Chinois sont au nombre de six :
  • vert 绿茶 lücha
  • rouge 红茶 hongcha
  • noir 黑茶 heicha
  • bleu-vert 青茶 qingcha
  • blanc 白茶 baicha
  • et jaune 黄茶 huangcha.
Le thé s’acclimate à toutes les régions
 
Le thé, originaire du Sud Ouest du pays qualifié de berceau du thé, a été introduit dans toutes les régions et de nombreux pays. Le thé s’acclimate du bord de mer jusqu’à 2500 mètres d’altitude. La Chine est grande comme 17 fois la France avec une diversité au niveau géographique et climatique extraordinaires.
Classification des théiers
 
Les Chinois répertorient les théiers, environ 200 variétés, en trois grandes familles : les arbres, les arbustes et les arbrisseaux. Entre ces trois formes, il a été créé une multitude de variétés pour supporter les différents climats.
Les arbres : ils ont entre 6 et 15 mètres de hauteur. A l’état sauvage, ils peuvent atteindre 27 mètres de hauteur. Ces arbres sont mieux adaptés au climat tropical.
Les arbustes : ils sont les mieux adaptés à tous les climats. Au Nord de la Chine, il y a quatre saisons. Les arbustes sont résistants au froid. Les arbrisseaux : ils ont entre 3 et 6 mètres de hauteur.
 
A quelle famille de plantes appartient le thé ?
 
Le thé est un camélias.
Le premier occidental à avoir décrit le théier est un médecin allemand séjournant au Japon, Engelbert Kaemfer qui donna à l’arbre le nom de Thea japonense en 1712. Cependant les théiers découverts au Japon venaient de Chine. Les Japonais venaient en Chine à la recherche du bouddhisme. Au travers des monastères et dès moines, ils ont ramené la culture du thé au Japon.
En 1752, le botaniste suédois Linné, le renomma Thea sinensis. Mais neuf ans plus tard, ignorant les procédés de fabrication gardés secrets par les Chinois, Linné distingue alors le thé vert Thea viridis et le thé noir Thea bohea.
Son utilisation ancienne en Inde fut « découverte » en 1823 par le Major Robert Bruce en Assam et ensuite cultivé dans toute l'Inde et au Sri Lanka par les compagnies britanniques. La majorité du thé produit dans le monde provient de cette variété. Les Indiens et les Chinois revendiquent l’origine de cette variété. Côté indien, la plante est domestique. Côté chinois, elle est sauvage.
Pour les Chinois, les trois formes sont sur leur territoire.
 
Pays producteurs
 
Le principal pays producteur est la Chine, suivie par l'Inde, le Kenya, le Sri Lanka, le Vietnam et la Turquie. La production de thé se fait essentiellement en Asie (83.4%), sinon en Afrique qui représente 12.3% de la production de thé mondiale, l'Amérique (2.2%), l'Europe (1.9%) et l'Océanie (0.2%) ne produisant que marginalement du thé. Mais la Chine n’exporte que 13% de sa production.
 
Les étapes de la fabrication du thé
 
Thé noir, thé vert, thé blanc… Chaque type de thé suit des étapes de fabrication différentes. Ainsi une même feuille de thé, selon qu’elle subit tel ou tel processus de transformation deviendra un thé noir, ou vert.
 
 
Flétrissement (ou flétrissage) : cette étape consiste à assouplir les feuilles de thé dans le but de les faire sécher jusqu’à atteindre un taux d’humidité situé entre 40 et 50%. Les unité de fabrication modernes utilisent de grandes claies dans lesquelles circule un courant d’air chaud à 25°C. Les feuilles sont généralement retournées et remuées. Cette étape dure environ 24 heures.
 
Roulage : les feuilles sont roulées sur elles-mêmes afin d’en extraire les huiles essentielles. De nos jours, cette étape est réalisée par une machine qui ressemble à un grand tampon qui effectue de petites rotations circulaires pendant 30 à 40 minutes.
 
Fixation : c’est un procédé qui permet de stopper l’oxydation des feuilles au moment voulu. Ce procédé est obtenu en soumettant la feuille de thé à une chaleur soutenue pendant une période de temps plus ou moins longue.
 
Séchage (ou dessication) : opération subtile qui ponctue la fabrication de la plupart des types de thés (sauf celle des thés fermentés) , elle consiste a soumettre les feuilles à un courant d’air très chaud (env. 90°C) afin d’en abaisser le taux d’humidité à un niveau proche de 3%. Une fois cette étape terminée les feuilles de thé sont mises à refroidir, puis triées et enfin emballées.
 
Fermentation : ce procédé – à ne pas confondre avec l’oxydation – implique l’intervention de micro-organismes dans un environnement pauvre en oxygène, par exemple en plaçant le thé sous une bâche mouillée pour le priver d’oxygène et accélérer la prolifération de micro-organismes qui vont transformer ses nutriments pour lui donner ce gout si particulier.
 
Qu’est-ce que l’oxydation du thé ?
 
L’oxydation est un processus chimique qui provoque le noircissement des feuilles de thé. Il confère aussi un goût et un arôme particulier au thé. L’oxydation des feuilles de thé est un processus extrêmement contrôlé. Il commence dès la coupe de la feuille mais surtout s’accélère lorsque celle ci est roulée, écrasée ou coupée selon le mode de fabrication.
 
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COMMEMORATION ÉTABLIE PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU ROTARY INTERNATIONAL POUR LE MOIS DE MARS

 

Anniversaire du Rotary : Journée mondiale de la paix le 23 février

Extraits du Message de John F. Germdu,
Président du conseil d’administration de la fondation Rotary 2021-2022
 
« J'attends toujours avec impatience le mois de février, anniversaire du Rotary, pour me pencher sur notre histoire. Ce qui a commencé par une petite réunion dans un bureau de Chicago en 1905 s'est rapidement transformé en un mouvement mondial auquel vous et moi appartenons aujourd'hui. »
« Février est également le Mois de la Construction de la paix et de la prévention des conflits au cours duquel nous célébrons un concept rotarien fondamental : la recherche de la paix et de l'entente mondiale ».
« Grâce à nos subventions mondiales et de district, la Fondation Rotary est une force pour la paix. Une subvention en faveur de l'alphabétisation peut conduire à une meilleure compréhension et à une plus grande sécurité économique dans une communauté et au-delà. Cela pose les bases de la paix. Lorsque les communautés ne se disputent pas des ressources en eau limitées, parce qu'elles ont un système d’approvisionnement qui fonctionne, elles peuvent se concentrer sur l’éducation. La promotion de la paix est intimement liée à tout ce que fait le Rotary. »
« L'action en faveur de la paix et de l'entente entre les peuples est un trait caractéristique du Rotary depuis ses débuts. Mais, avec la création en 1999 des Centres du Rotary pour la paix, nous avons entamé un nouveau chapitre audacieux de cette histoire. Cette année marque le vingtième anniversaire de la première promotion de boursiers de la paix, et ce programme innovant continue de combiner une solide étude académique des racines des conflits avec des stratégies concrètes pour résoudre des problèmes réels ».
« Au cours des 117 dernières années, le Rotary s'est développé pour devenir une force mondiale pour le bien — faisant la promotion de la paix et de l'entente dans toutes nos activités. La pérennité du Rotary, de la Fondation et de notre engagement en faveur de la paix depuis des décennies mérite d'être célébrée, soutenue et préservée pour les générations futures. »
 
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LE MANUEL DE PROCÉDURE, LA RÉFÉRENCE JURIDIQUE

Conseil de législation

 

§ 1. Fonction.
Le Conseil de législation constitue le corps législatif du R.I.
§ 2. Date et lieu.
Le Conseil de législation siège tous les trois ans en avril, mai ou juin, mais de préférence en avril aux jours et lieu fixés par le conseil d’administration. Le Conseil de législation se tient à proximité du siège du Rotary, à moins d’arguments irréfutables contraires, financiers ou autres, et sur vote à la majorité des deux tiers du conseil d’administration.
§ 3. Procédure.
Le Conseil de législation étudie les projets qui lui sont dûment transmis et se prononce sur chacun d’eux, sous réserve d’un recours exercé par des clubs, conformément au règlement intérieur.
§ 4. Composition.
Le règlement intérieur fixe la composition du Conseil de législation.
§ 5. Réunions extraordinaires en vue d’adopter des projets.
Le conseil d’administration peut, par un vote de 90 % de tous ses membres, convoquer un Conseil de législation extraordinaire, la date, le lieu et l’objet de la réunion étant déterminés par le conseil d’administration. Ce Conseil ne peut étudier et se prononcer que sur des projets présentés par le conseil d’administration. L’ordre du jour comporte uniquement les questions présentées pour examen et aucun autre sujet ne peut être étudié. Les échéances et procédures stipulées dans les documents statutaires du R.I. ne s’appliquent dans ce cas que si les délais le permettent. Toute décision prise lors d’une réunion peut faire l’objet d’un recours exercé par les clubs conformément au paragraphe 3 du présent article.
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Bulletinière Evelyne DAIRIEN
Conception, mise en page : Serge LEE-CHING-KEN
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