« Il n'y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l'homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit . »
René Cassin - Prix Nobel de la Paix en 1968, Rapporteur du projet de Déclaration Universelle des Droits de l'Homme à l'Assemblée Générale de l'ONU en 1948
Les Grands moments de la vie de notre club : les 16 ans du Rotary Sainte Marie Roland Garros Centenaire
Cette année notre club fête ses 16 ans. Nous aurions aimé, comme chaque année, faire une grande fête et convier nos familles et tous nos amis. Mais la pandémie de la Covid-19 ne nous permet pas de le faire.
Cependant, le Comité du club a choisi, dans le strict respect des règles sanitaires imposées par les autorités, de célébrer cet événement uniquement entre les membres du club et leurs familles.
C’est ainsi que le samedi 21 novembre 2020, nous avons fêté notre anniversaire, tout en respectant les gestes barrières et la distanciation imposés pour éviter la propagation de la maladie.
Ce moment de convivialité a également été propice à l’intronisation de deux nouveaux membres que nous vous présentons dans la partie de ce bulletin qui leur est dédiée.
L’après-midi fut studieux, car nous avons eu un séminaire Effectifs pour pouvoir établir un plan quinquennal pour le recrutement et la fidélisation des membres.
Les évènements du mois
Solidarité avec Madagascar contre le Kéré
En cette fin d’année 2020, le Rotary club Sainte Marie Roland Garros Centenaire, sensible à la détresse dans laquelle sont plongés nos proches voisins de la Grande Ile, se mobilise de nouveau pour rallier à lui toutes les volontés de générosité et de solidarité en vue de secourir ces milliers de personnes qui souffrent de famine.
Notre objectif, en partenariat avec l'ONG Bovima, est de parvenir à récolter au minimum la somme de 7500€ pour envoyer, acheminer, et distribuer en s’appuyant sur une logistique éprouvée et assurée, des vivres aux populations frappées par cette famine. Des colis comprenant de la farine améliorée produite localement à Agrikoba, du maïs concassé, des céréales, des légumineuses, de l’huile, ainsi que des citernes d’eau, sont acheminés directement vers les familles.
Rotary Mag de novembre : les actions de notre club mises en lumière deux fois.
Action en faveur des étudiants indiens dans le cadre du jumelage entre notre club et celui d’Aurocity à Pondichéry.
Depuis plus de trois ans une convention est signée entre nos deux clubs pour apporter notre soutien à des étudiants indiens sans ressources financières, orphelins d’un ou des deux parents, qui ont des capacités pour étudier et qui bien souvent s’endettent pour pouvoir faire des études supérieures. Il s’agit de permettre aux bénéficiaires de suivre des études sur 3 ou 5 ans. Cette action s’intitule Harmonie. En contre partie, ces jeunes s’engagent à œuvrer pour le développement économique de leur territoire. 10 étudiants bénéficient d’une enveloppe annuelle d’environ 4000 dollars jusqu’à l’obtention de leur diplôme d’ingénieur.
Notre club a eu l’immense joie d’accueillir et d’introniser deux nouveaux membres le samedi 21 novembre 2020. Nous souhaitons vous les présenter.
Guilène Tacoun-Catapoulé
Guilène est née en 1960 à la Saline dans le village des Hauts. Elle est la septième enfant d’une fratrie de neuf. Ses parents tiennent un commerce dans les environs de l’usine de Vue Belle. Elle aime imiter ses frères et sœurs, et comme eux servir au commerce. Elle suit ses études secondaires au collège Juliette Dodu où la mixité n’existait pas encore et où les jeunes filles portaient une semaine sur deux une blouse bleue ou rose. Puis à Montpellier elle fait ses classes de 1ère et terminale. Elle entre, en 1985, au Conseil régional. Elle est mariée et maman de deux enfants. Elle est conseillère culturelle à la Direction des Affaires Culturelles (service déconcentré du Ministère de la Culture). Son parcours est nourri de belles rencontres humaines tant à titre privé que professionnel.
Elle est fidèle à des valeurs de solidarité, de fraternité, de partage. Elle est adepte de l’action collective, intelligente, du faire ensemble. Elle est très attachée à l’éducation, la formation de l’être humain quel que soit son âge. Dans le cadre professionnel, elle travaille en partenariat avec les collectivités territoriales, l’Agence Régionale de Santé de La Réunion, le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) et celui de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Dans le cadre de ses missions, elle apporte le soutien de la Direction des Affaires Culturelles aux projets des artistes musiciens et danseurs et aux acteurs culturels professionnels. Elle est ancienne membre du comité territorial de l’audiovisuel. Depuis sa première visite à notre club, Guilène est très régulièrement présente à nos réunions statutaires et participe à toutes nos actions. Elle a une fibre rotarienne puisqu’elle était déjà parmi nous lors des soirées que nous avons organisées les années précédentes.
Peter Von Theobald
Peter est né le 24 septembre 1957 à Munich (Allemagne). Il est arrivé dans les années 60 à Paris.
En 1988, il vient pour un congrès médical à La Réunion. Il tombe amoureux de notre île. Il viendra ensuite chaque année en vacances. En 2010, il s’installe à La Réunion. Il participe à la création du centre hospitalier universitaire qui voit le jour en 1992. Il est chef de service de gynécologie et d’obstétrique, chef de service d’urologie. Il travaille à l’hôpital Félix Guyon. Il est marié et père de cinq enfants et grand-père de trois petits enfants. Il a des amis Rotariens Polonais et Allemands. De par son histoire, Peter, quand il se sent bien quelque part, fait corps avec ce territoire. C’est ainsi que depuis plus de dix ans qu’il est installé à La Réunion, il se sent Réunionnais.
Il souhaite s’investir dans des actions à nos côtés. Depuis que notre ami Jean-Michel a invité Peter, c’était le 13 août dernier, Peter est présent à chacune de nos réunions statutaires et a participé à chacune des actions mises en place. Il porte nos valeurs rotariennes et met tout en œuvre pour les promouvoir.
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Thème du Mois
La Fondation du Rotary International
En 1917, Arch Klumph, alors président du Rotary international, avait émis l’idée d’un fonds de dotation visant à « faire le bien dans le monde », et l’idée fut validée par le Congrès de 1917. Les débuts furent laborieux et ce n’est qu’en 1928, quand le fonds eut dépassé 5000 $, qu’il devint officiellement la Fondation Rotary.
L’objectif officiel de la Fondation était d’encourager une meilleure entente et des relations cordiales entre les habitants de différentes nations grâce à des projets concrets et efficaces de nature philanthropique, charitable et éducative.
La croissance de la Fondation fut fortement entravée par la crise de 1929 puis la 2ème guerre mondiale. Mais dès 1947, l’abondance des contributions permet de jeter les bases de ce qui est devenu la Fondation actuelle. Cette même année voit apparaître le premier programme de la Fondation, précurseur du programme des bourses de la Fondation Rotary.
En 1965-1966, trois nouveaux programmes sont lancés, dont les Echanges de groupes d’études. Les Subventions 3-H (Health, Hunger, Humanity) sont inaugurées en 1978, Polio-Plus voit le jour en 1985.
Les premières rencontres sur le thème de la paix se déroulent en 1987-1988, débouchant sur les Programmes de la Fondation pour études sur la paix et la résolution des conflits.
Si en 1917 le premier don fut de 26,50 $, à l’heure actuelle les contributions faites à la Fondation se chiffrent à plus d’1 milliard de dollars. A ce jour, plus d’un million de personnes ont reçu le témoignage de reconnaissance Paul Harris Fellows décerné à toute personne versant (ou au nom de laquelle est versée) une contribution de 1000 $ au Fonds de participation aux programmes.
Grâce à sa vision, à sa détermination et à la générosité des membres du Rotary du monde entier, ce fonds est devenu l'une des principales organisations caritatives au monde.
Notre mission :
Nous nous mettons au service des autres, et nous faisons la promotion de l’intégrité, de la compréhension mutuelle, de la bonne volonté et de la paix au travers de notre réseau de professionnels et de leaders.
Quel impact un don peut-il avoir ?
· Un enfant peut être protégé de la polio pour seulement 60 centimes.
· 50 dollars permettent d'approvisionner en eau potable et de lutter contre les maladies hydriques.
· 500 dollars permettent de lancer une campagne anti-harcèlement à l'école et de créer un environnement sûr pour les enfants
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Découvrons les pays de notre District
La République de Djibouti
Ce mois-ci , nous continuons la découverte de la République de Djibouti.
Adossant son développement à ses infrastructures portuaires et logistiques, Djibouti a engagé d’énormes investissements pour renforcer son rôle de carrefour régional. Cette stratégie, conjuguée à des réformes visant à améliorer le climat des affaires, a alimenté une croissance forte et pérenne (7 % par an en moyenne de 2014 à 2019), tirée par l’essor des échanges commerciaux, notamment avec l’Éthiopie.
Mieux, la dette est maîtrisée (autour de 70 % du PIB), le déficit budgétaire global a diminué (de 15,7 % à 2,8 % du PIB de 2015 à 2018), l’inflation est faible, et, malgré la pandémie de Covid, la croissance devrait repartir à 10 % dès 2021, selon les projections du FMI.
Cependant, son économie est encore peu diversifiée, maintenant le chômage et la pauvreté à des niveaux élevés.
Toutefois, Djibouti a de nouvelles cartes en main depuis les années 1990. Grâce à sa situation géographique – à l’entrée de la mer Rouge et sur la Route de la soie – qui lui offre un positionnement stratégique, le petit Etat accueille aujourd’hui les bases militaires de cinq grandes puissances – la France, les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l’Italie – sur un territoire à peine plus grand que la Lorraine (25 030 km2). Des bases qui demeurent, tout comme au temps de la guerre froide, un outil primordial pour sécuriser les soutiens politiques, économiques et militaires des grandes puissances dans la région. Ce positionnement est un héritage qui s’est imposé aux dirigeants djiboutiens, mais le régime souhaite manifestement en faire le socle d’une stratégie plus large.
Dès 2006, le président Ismaïl Omar Guelleh avait annoncé ses objectifs : renforcer l’attractivité du pays et « affirmer la présence de Djibouti sur la scène mondiale ». Le pays a ainsi doublé le nombre de ses représentations diplomatiques à travers le monde et en compte aujourd’hui un peu moins de cinquante. Une caractéristique assez exceptionnelle pour un Etat de cette taille quand on sait que le nombre moyen de missions pour des Etats d’envergure comparable est de sept. Le pays est également membre de plus de cinquante institutions internationales non africaines. Il est aussi très actif dans les négociations internationales et a été parmi les premiers à signer l’accord de la COP 21 sur le changement climatique.
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Conférence virtuelle
Le Liban
Mieux connaître ce pays et en particulier Beyrouth qui a reçu toute la sympathie des Rotariens et sympathisants Rotariens ainsi que des dons financiers, à l’initiative pour le district 9220 du Rotary Club Sainte Marie Roland Garros centenaire. Cet élan de générosité a permis de venir en aide à la population suite aux deux explosions du 4 août 2020 qui ont dévasté la ville de Beyrouth.
Création du Liban : l'État du Liban existe dans ses frontières actuelles depuis 1920, date de la création du Grand-Liban sous mandats français et britannique, issu du démembrement de l'Empire ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale.
Régime multiconfessionnel : Le pays né ainsi en 1920 est multiconfessionnel. Historiquement, la montagne a servi de refuge pour un grand nombre de communautés marginalisées ou dissidentes, le littoral restant occupé par les communautés majoritaires.
Il en résulte que le nouveau pays compte officiellement dix-sept communautés, chacune ayant un droit privé spécifique. Parmi les chrétiens, les maronites sont les plus nombreux. Il y a des musulmanschiites et sunnites ainsi que d'autres minorités religieuses comme les druzes (5 à 7 % de la population libanaise) et les juifs (0,5 %).
Le Liban a été occupé au cours des siècles par diverses civilisations. Il est aussi réputé pour sa gastronomie que pour sa musique. Entre son indépendance et le début de la guerre civile qui le ravage de 1975 à 1990, le pays connaît une période de relative prospérité économique et de stabilité politique, permises par la forte croissance des secteurs du tourisme, de l'agriculture, ainsi que des finances et des services (banque, assurances...).
Beyrouth est la capitale du Liban et la ville la plus importante du pays. C'est une métropole qui comptait environ 360 000 habitants en 2011. Il n’y a pas eu de recensement officiel depuis1932. L'agglomération urbaine compte entre 1,8 et 2 millions d'habitants, soit près de 50 % de la population du pays. La ville forme le gouvernorat (mohafazat) de Beyrouth, le seul qui ne soit pas divisé en districts. Elle abrite le siège du gouvernement.
Avant la guerre civile libanaise, la ville était un centre financier, un port de commerce et un foyer culturel d'une importance majeure à l'est de la Méditerranée et au Proche-Orient.
Beyrouth est en effet située entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe, ce qui lui a donné une place stratégique dans les échanges mondiaux. Beyrouth rivalisait autrefois avec Le Caire comme le cœur culturel et éducatif du monde arabe.
Comme toutes les villes du pays, Beyrouth est durement frappée par la grave crise économique qui frappe le Liban depuis 2019.
Le 4 août 2020, deux explosions rasent le port de Beyrouth par où transitaient 80 % des importations du pays. Elles détruisent ou endommagent 8 000 bâtiments. Cela entraîne la mort de plus de 200 personnes, des milliers de blessés et plus de 300 000 personnes sans logement.
Cette catastrophe ravive la colère de la population contre une classe politique libanaise jugée corrompue.
Difficultés majeures depuis la catastrophe du 4 août 2020 :
- L’accès à l’eau : Le pays bénéficie de ressources relativement abondantes avec ses montagnes enneigées l’hiver, mais les infrastructures de distribution obsolètes et le manque de stockage engendrent de réelles difficultés.
- Les dégâts occasionnés sur les installations des immeubles. Le souffle de l’air a très sérieusement endommagé la plomberie des bâtiments ainsi que les réservoirs sur les toits des immeubles. Plus de 3500 réservoirs ont ainsi été détruits.
- L’explosion a endommagé des milliers de logements créant un exode massif vers les quartiers plus éloignés du port. Des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées sans toit et donc dépendantes de leurs familles. Or, les coupures d’eau sont fréquentes au Liban et l’eau potable représente un coût important car la plupart des gens la consomme en bouteilles. Beaucoup de libanais se retrouvent aujourd’hui dans une situation de crise sanitaire accrue.
- La rentrée scolaire devait se faire le 28 septembre pour les secteurs public et privé. Mais le ministère de l’éducation nationale a pris la décision de reporter la rentrée scolaire en raison d’une part aux dommages infligés aux écoles suite à l’explosion du port de Beyrouth, mais également en raison de l’augmentation du nombre de personnes contaminées par le coronavirus SARS-Cov 2.
Un rapport des Nations-Unies a indiqué que 21 écoles publiques et privées ont été détruites suite à l’explosion du port de Beyrouth. Également, 120 écoles environ auraient été endommagées. Ces dernières scolarisent 50 000 élèves.
Beyrouth dévasté
L’Union européenne ainsi que les États membres à titre individuel ont mobilisé et mobilisent d’importants moyens financiers pour la réponse d’urgence aux besoins. Mais dans ce pays en grave crise politique, financière, sociale, économique, tout est à reconstruire.
La crise de l’eau au Liban représente un vaste chantier devenu une urgence absolue depuis l’explosion du port. De nombreuses organisations humanitaires présentes sur le terrain en ont fait une priorité, comme la Croix-Rouge ou l'Unicef, confrontées à la fois aux besoins pressants et aux problèmes structurels du secteur.
Plongé dans une profonde crise budgétaire, le Liban n’a d’autre choix que de compter sur l’aide internationale pour se maintenir à flot. Depuis le 2 septembre, l’Union européenne a mis en place un appui direct aux offices de l’eau à travers Unicef pour un montant de 10 millions d’euros.
« Si celui qui vit dans le malheur est un être humain comme moi, alors il est impératif que je me soucie de ses conditions de vie ». Comme l’écrit le philosophe lituanien, Emmanuel Levinas, il ne s’agit pas seulement de répondre à l’autre mais de répondre de l’autre. L’autre est devant moi comme celui dont je suis responsable.
Bulletinière :
Evelyne DAIRIEN
Club Information
Servir d'abord
Thursdays at 18:00
Club House
8 Rue de la République
Sainte-Marie, FRANCE 97438 Réunion
Adossant son développement à ses infrastructures portuaires et logistiques, Djibouti a engagé d’énormes investissements pour renforcer son rôle de carrefour régional. Cette stratégie, conjuguée à des réformes visant à améliorer le climat des affaires, a alimenté une croissance forte et pérenne (7 % par an en moyenne de 2014 à 2019), tirée par l’essor des échanges commerciaux, notamment avec l’Éthiopie.
Dès 2006, le président Ismaïl Omar Guelleh avait annoncé ses objectifs : renforcer l’attractivité du pays et « affirmer la présence de Djibouti sur la scène mondiale ». Le pays a ainsi doublé le nombre de ses représentations diplomatiques à travers le monde et en compte aujourd’hui un peu moins de cinquante. Une caractéristique assez exceptionnelle pour un Etat de cette taille quand on sait que le nombre moyen de missions pour des Etats d’envergure comparable est de sept. Le pays est également membre de plus de cinquante institutions internationales non africaines. Il est aussi très actif dans les négociations internationales et a été parmi les premiers à signer l’accord de la COP 21 sur le changement climatique.
Beyrouth est la 
